• Ça marche aussi en France 1/2

    Salut les amis ! Me revoilà, quelques mois plus tard, avec encore des choses à vous raconter. De l'imprévu, de la rencontre, de la galère, de la bonne surprise, de la coïncidence... Bref, de la vie ! J'ai débuté cet été par un petit mois de vadrouille, mais uniquement en France cette fois-ci. Et je vais commencer par vous parler d'un endroit où je suis déjà allé en septembre ou octobre dernier et que je n'avais pas pris le temps de vous présenter sur le moment... Pourtant, il en vaut sacrément la peine !

    C'est l'histoire d'un jeune chercheur au CNRS qui plaque tout du jour au lendemain et part s'acheter un terrain dans la Creuse, au milieu de rien. Si si, ça existe. Il s'appelle Samuel, et ça fait plus de 2 ans que, petit à petit, il construit tout le nécessaire à un mode de vie aussi autonome que possible. Bien sûr, l'indépendance totale ne s'obtient pas comme ça (en admettant qu'elle soit possible...), et ce projet s'inscrit dans le long terme. Seulement, il existe une pratique de plus en plus connue à travers le monde qui s'appelle le WWOOFING et à laquelle Sam a énormément recours. Du coup, de mai à novembre, il y a fréquemment 10 à 20 personnes à Ropato (c'est le nom du terrain et du projet), venant du monde entier. C'est d'ailleurs là-bas que j'avais rencontré Thomas, le Hollandais avec qui j'ai ensuite voyagé en Espagne. Voilà pour les bases du projet. Maintenant, bonne nouvelle : je vous avais dit que je demanderais un appareil photo pour mon anniversaire, n'est-ce pas ? Et bien je n'ai même pas eu besoin de demander, ma mère lit le blog ! Voici donc, sous vos applaudissements, Ropato !

     

    Bien sûr, une des premières étapes vers l'autonomie est la nourriture. Et comme Sam accueille beaucoup de monde, ses potagers ne se font pas dans la demi-mesure.

    Il a aussi réalisé plusieurs petites constructions, à la force de ses mains, de celles des WWOOFERS et d'outils basiques.

    J'ai participé à la constructions de ce garage. C'est plus de travail qu'on peut le penser : abattre les arbres, les découper en poteaux, les écorcer, creuser les fondations pour chaque poteau, faire le béton des fondations (sans bétonneuse), monter les poteaux et le toit. On arrive facilement à 1 mois de travail à 3-4 personnes.

    Et voici les toilettes sèches, construites par Sam. Vues de l'intérieur :

    Ça marche aussi en France 1/2

     

    Les WWOOFERS sont accueillis dans un camp bâché avec le nécessaire pour cuisiner, s'asseoir le soir pour jouer de la musique et/ou boire un verre, et muni de tentes avec de petits matelas plutôt confortables.

    Quant à Sam, il dispose d'une caravane que ses voisins lui ont vendue à un prix dérisoire peu après son arrivée.

    Sam à la débroussailleuse !

    Voilà pour la présentation de Ropato. Evidemment, si quelqu'un est intéressé pour y faire une virée, faites-le moi savoir ! De même, si vous avez des questions, n'hésitez pas.

    J'ai donc passé une dizaine de jours dans la Creuse en ce début d'été, entouré d’Écossais, de Danoises, de Suédois, d'un Anglais, d'une Singapourienne, d'un Portugais etc. Et puis dans tout ce monde, quatre Irlandais en plein périple vers le Maroc à bord d'un gros Land Rover, véhicule de baroudeur par excellence. Je me suis très bien entendu avec eux, si bien qu'au moment de quitter Ropato, ils m'ont tout simplement proposé de partir avec eux vers le sud. Bon, vous commencez à connaître ce blog, alors je ne vais pas vous la jouer "suspense" : oui, je suis parti avec eux.

    Une heure plus tard, je suis à bord du Land Rover avec Mike, Gabriel, Seamus et Manos, mais aussi avec Stin, une Danoise qui s'est également jointe au groupe. Nous ne savons pas vraiment où nous allons, si ce n'est que ça devra se trouver quelque part au sud. J'envisage 2 ou 3 endroits où je pourrais être accueilli, mais avec 5 personnes, j'abandonne vite. Contrainte supplémentaire, nous sommes le dimanche 13 juillet 2014, jour de la finale de la Coupe du Monde de football que la plupart d'entre nous veut absolument voir ! Finalement, notre décision est assez simple : nous nous arrêterons à Clermont-Ferrand pour voir le match puis nous reprendrons la route vers le sud jusqu'à voir la mer. C'est ainsi qu'à 6h du matin :

    Sète !

    Épuisés par ce long trajet nocturne, nous trouvons une petite plage isolée, sortons les sacs de couchage et nous écroulons.

    Au réveil, nous nous félicitons d'être venus jusqu'ici. Enfin du soleil ! (A Ropato, comme à peu près partout en France, ce début juillet a été très pluvieux). Il est midi, retour à la voiture pour poser les sacs de couchage et prendre de quoi nous baigner.

    Par la suite, promenade dans Sète et prise de renseignements sur les animations du 14 juillet (c'est ce soir !). Sète, c'est joli, mais c'est tendu. Quand on arrive d'un coin paisible de la Creuse, on est surpris de voir des gens se crier dessus, voire de se faire embrouiller par des types qui veulent nous vendre du shit...

    Le soir, un joli feu d'artifice sur la plage vient bluffer mes compagnons. Ils sont même carrément béats : il semble qu'on ne voie rien de tel en Irlande ! C'est vrai que le final était particulièrement prenant, et je suis content qu'ils aient pu voir ça. De bonne humeur, nous nous joignons à la soirée disco qui s'ensuit aux abords de la plage. Un événement familial mais sympathique, durant lequel nous dansons et discutons avec quelques autres jeunes égarés là.  Quelques heures plus tard, nous nous endormons sur la plage sans nous douter de la bonne surprise qui nous attend au matin...

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  • Commentaires

    1
    Elsa
    Samedi 2 Août 2014 à 23:57
    Et cette bonne surprise au réveil, elle vient ou bien? C'est sympa le suspense mais la ça commence à faire long!
    2
    Dimanche 3 Août 2014 à 12:27

    Hahaha oui oui, c'est en cours d'écriture :)

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