• L'Italie plutôt que l'avion (1/2)

    Quitte à faire le trajet France-Grèce, autant voir ce qu'il y a entre les deux, non ? L'avion, c'est confortable, rapide, facile. Mais moi, j'ai une tente, je ne suis pas pressé, et j'aime bien quand c'est un peu difficile. Alors je vais traverser l'Italie puis rejoindre la Grèce en bateau. Je vais faire du stop et du couchsurfing, je vais rencontrer ce pays à côté duquel j'ai grandi (à une demi-heure de voiture) et que je ne connais pourtant presque pas...

     

    Jour 1 : Trop facile, le stop, haha, facile, trop f...

    Deux sacs à dos pesant leur poids posés sur le bord de l'Avenue de Genève, à Sallanches, Haute-Savoie. 10h du matin. Mon pouce goûte au vent des toutes premières voitures, un goût auquel il devra s'habituer, mais ça, il ne le sait pas encore vraiment. Et de toute façon, cette initiation sera de courte durée puisque, déjà, deux ou trois minutes plus tard, un type s'arrête pour m'emmener jusqu'à la ville suivante, Le Fayet. Quelques kilomètres, c'est peu, mais ça compte. Au Fayet, un petit quart d'heure d'attente avant que quelqu'un d'autre ne me conduise à Chamonix, où un nouveau petit quart d'heure d'attente m'ouvrira les portes de l'Italie. Facile, le stop.

    Le couple lyonnais avec qui j'ai embarqué me dépose sur une petite aire d'autoroute, un peu après Aoste. Ils prennent la prochaine sortie et, suivant des conseils lus sur internet quelques jours plus tôt, je fais en sorte de ne pas m'éloigner des grands axes : le stop est difficile en Italie, inutile de partir s'embourber dans les petites routes. Je me retrouve donc sur cette aire, et une difficulté imprévue émerge soudainement. Okay, il faut aller vers les gens et leur demander s'ils peuvent m'emmener avec eux, ça, je le savais. Si je tends le pouce à l'entrée de l'autoroute, personne ne s'arrêtera. Ce que je ne savais pas, c'est à quel point cette pratique exige de mettre sa fierté de côté, à quel point le reflet du vagabond dans les yeux méprisants des gens est décourageant. Ca, non, je ne savais pas. Et c'est une vraie entreprise que d'ignorer tout cela et de se lancer.

    Aux premières réactions italiennes, je me mets rapidement à espérer des voitures étrangères sur ce parking où je ne tiens pas particulièrement à m'attarder. Il y a ceux qui font semblant de ne pas comprendre l'anglais, ceux qui prétendent prendre la prochaine sortie, et même ceux qui n'estiment pas nécessaire de prêter attention à ma question. Et ça poursuit son chemin en regardant droit devant.

    Tiens, une plaque du 78 ! Je m'approche. Voiture pleine.

    Ah, une plaque de République Tchèque ! Voilà qui sonne bien. Le mec sort de son espèce de van et se dirige vers la supérette de l'aire d'autoroute. Je l'arrête, il me donne une vague réponse négative et s'en va. Bordel, si même les étrangers s'y mettent...

    Je guette encore. Le Tchèque repasse et s'arrête. Il me demande si j'ai une carte. Non (j'aurais dû, d'ailleurs, je ne sais pas pourquoi je ne pense jamais à ce détail). Il me dit de le suivre. Ah ! Je le suis au van, nous regardons la carte sur son téléphone ou GPS (ou les deux, je ne sais plus les reconnaître). Il parle très mal anglais. Je lui montre où je vais, il me montre où il peut me poser. Je m'empresse d'accepter. "Have a sit". Thank you !

    Toute une famille est assise à bord, personne ne parle anglais. Bizarre, pour des Tchèques. Les Tchèques, d'habitude, ils parlent bien anglais. Je comprends finalement qu'ils sont russes. Alors pourquoi la plaque tchèque ? Je m'en fous pas mal. Et comme on ne peut pas parler, je dors.

    Les Russes me déposent sur un parking de centre commercial, près de l'autoroute, où je retourne faire du stop. Je trouve un bout de carton en chemin et m'en fais une pancarte "Pavia", comme je peux. Pavia, c'est la ville où m'attend ma première couchsurfeuse, Francesca. Je me poste juste après le péage d'entrée et j'attends. Regards hautains, ignorance, moqueries, j'ai droit à peu près à tout, mais personne ne s'arrête. Au bout d'un moment, une voiture de police stoppe à ma hauteur. Ce que je fais est interdit, je dois sortir de l'autoroute. Je me dis que ces deux blaireaux sont aussi débiles que ceux qui ont écrit cette loi, et puis, tant qu'on y est, que tous ceux qui n'ont pas daigné s'arrêter pour me prendre avant que je me fasse virer.

    Il me faut donc me résoudre à sortir des grands axes, contrairement à ce que j'avais l'intention de faire. Je rejoins la petite route menant à Alessandria, j'ai vaguement vu sur la carte du Russe que ce n'était pas trop loin de Pavia. Une petite femme s'arrête au bout de 10 minutes, voilà qui me redonne un peu le sourire. Elle ne m'emmène qu'à la prochaine petite ville, et me propose spontanément de me poser à la gare. J'avais en tête de poursuivre en stop, mais il est vrai qu'en étant réaliste, Pavia semble difficilement accessible avant la nuit s'il me faut compter sur la solidarité des gens... J'hésite, m'en veux de ne pas vouloir persister. Je finis par me dire que je n'ai pas à me forcer si je ne le sens plus. C'est comme ça. Et puis j'ai quand même déjà bien avancé. J'achète un billet et arrive à destination vers 19h30, fatigué.

    Francesca et Ivan m'accueillent, très sympa. Nous passons une bonne soirée tous les trois, à nous promener dans Pavia en vélo, à nous arrêter boire une bière, à discuter.

     

    Jour 2 : L'obstiné

    Une fois, mais pas deux. Aujourd'hui, je vais à Carpi en stop, point final. Je ne veux pas abandonner encore. S'il le faut, je plante la tente en chemin et finis la route demain.

    Ca, c'est dit. En attendant, je me réveille à 12h30, ce qui ne pose pas forcément de bonnes bases pour une journée de stop. Le temps de faire quelques courses, de manger, de discuter, de prendre le bus pour me rendre à la sortie de la ville... Il est 16h quand j'attaque le stop. Bon, d'accord, je planterai ma tente quelque part ce soir, soit. Mais d'ici la nuit, je peux quand même faire des kilomètres. Alors, c'est parti.

    Une vingtaine de minutes plus tard, un Togolais (donc francophone) me prend. Un type très sympa, ingénieur, habitant au prochain village. Il m'explique la fermeture d'esprit des Italiens du nord, le peu d'importance qu'ils accordent aux relations humaines, leur tendance à préférer une réussite économique et familiale quitte à abandonner tout le reste. Je me dis qu'en traversant un pays dont le peuple a élu Berlusconi, je m'exposais forcément à rencontrer des troupeaux de cons. Je garde cette pensée pour moi, mais je sens bien que mon chauffeur la partage plus ou moins. Il me dépose un village plus loin que le sien, juste pour m'aider, puis fait demi-tour pour rentrer chez lui.

    Je tends de nouveau le pouce. Une demi-heure, peut-être, ou un peu plus. Rien. Je remarque un drôle de comportement chez les automobilistes italiens : ils sont tellement réticents à prendre un autostoppeur qu'ils font des écarts monumentaux pour passer le plus loin possible de lui, parfois jusqu'à rouler en contre-sens. Maintenant que je l'ai remarqué, je ne vois plus que ça. Je souris un peu.

    Je décide de marcher, même si mes sacs sont lourds, histoire d'avancer, ne serait-ce que psychologiquement. Je marche vingt minutes ou une demi-heure, puis m'arrête juste après une petite route qui rejoint la grande sur laquelle je suis. Je me dis que si la voiture qui me prend vient de cette petite route, j'aurai eu une sacrée bonne inspiration en décidant de marcher jusqu'ici ! Sauf que personne ne vient de là, ou presque... Les voitures passent à toute allure, avec toujours un petit écart lorsqu'il n'y a personne en face. C'est vrai, ce serait peut-être plus facile sur l'autoroute, mais les choses se sont faites comme ça. Et puis j'ai entre-temps imprimé une carte du coin, et je sais que la route sur laquelle je suis croise l'autoroute au bout d'une petite quarantaine de kilomètres. J'attends encore, et quelqu'un finit par s'arrêter... venant de la fameuse petite route. Le type ne parle pas anglais, mais m'avance de quelques kilomètres. Plus d'une heure d'attente pour une poignée de kilomètres, c'est le rythme d'un piéton. Mais je continue. De toute façon, je n'ai plus le choix, je suis au milieu de rien.

    Une troisième voiture me prend après un quart d'heure, m'avance encore de quelques kilomètres, un punk qui ne parle pas anglais non plus. Je continue, rien ; je marche, je réessaie, je remarche. Je finis par arriver à l'autoroute. Elle part d'un côté vers Milan, de l'autre vers Bologne ; la deuxième direction est celle qui m'intéresse. Je me poste à l'entrée, juste après le panneau annonçant l'autoroute... Et l'interdiction de faire du stop. Ce n'est pas de la mauvaise volonté, je ne peux vraiment pas me placer aure part. Je suis cependant avant le péage, donc a priori en dehors de l'autoroute. Encore et toujours, j'attends. Une voiture de police passe, lorgne, ne s'arrête pas. Je dois avoir le droit d'être là. Je ne sais pas combien de temps j'attends, plus d'une heure sans doute. Au milieu de cette heure, une voiture s'arrête, mais elle va vers Milan. Merci quand même, ça encourage, quelqu'un qui s'arrête.

    La nuit tombe. J'ai fait 40 kilomètres en 6 heures, soit rien ; je suis maintenant immobilisé ici depuis trop longtemps, et la nuit tombe. Je suis fatigué et de mauvaise humeur. Je décide que je vais marcher le long de l'autoroute jusqu'à la prochaine aire, qu'importe si c'est à 15 km. Je ne planterai ma tente que là-bas, et pas avant.

    Je dois donc entrer sur l'autoroute sans passer par le péage : ils ne me laisseraient pas. Je cherche un moyen, je marche dans les environs. Je sens que j'ai ce regard buté qui s'impose parfois sur mon visage dans les moments hargneux. Il y aurait bien ce champ à traverser, mais je ne suis pas sûr de pouvoir entrer sur l'autoroute à l'autre bout, et je ne vois même pas comment accéder à ce champ étant donné qu'une espèce de gros ruisseau m'en sépare et que je ne peux absolument pas le sauter avec mes deux sacs pleins. Peu importe, je m'éloigne en longeant le ruisseau, il doit bien y avoir un petit pont quelque part. Je marche le long de la route, de nuit, avec ma petite lampe de poche. C'est dangereux. Je le sais, je m'arrête sur le côté dès que des voitures passent. Je reprends doucement raison. Partir le long de l'autoroute en pleine nuit sans même savoir où je vais, bien sûr, ça n'a aucun sens. Je dois accepter cette journée ratée, je dois me faire à l'indifférence des gens. Je vais planter ma tente dès que je pourrai, et je poursuivrai demain.

    Je trouve assez facilement un petit coin herbeux, entre le ruisseau et une voie de chemin de fer. Tout ce qui me fallait. Mais à peine suis-je installé que de grands aboiements de chiens résonnent à proximité. Je suis quasiment dans le noir, je ne sais pas si les chiens sont attachés, je ne sais pas s'ils sont de l'autre côté du ruisseau ou du mien. Je me rue dans la tente avec mes sacs et m'enferme. Les aboiements se poursuivent, l'un me semble très proche, un aboiement de gros chien dont je crois même entendre la respiration. J'ai peur. Il est complètement possible qu'un enfoiré ait lâché son molosse en apercevant une tente près de sa maison. Si ça se trouve, le terrain lui appartient. Je reste immobile, les aboiements ne se calment pas. J'envisage des scenarii dramatiques, le chien se ruant sur la tente, le maître ne le retenant pas... Je me mets même à espérer qu'ils appellent les flics, qu'on me dégage calmement. J'avais prévu de manger un peu, de lire puis de dormir. Je n'ai plus envie de rien.

    Soudain, une lumière éclaire la tente. Je me fige quelques secondes. Je fais un peu de bruit en bougeant, espérant que quelqu'un parle. Silence. Toujours cette lumière. Je lance alors, en anglais : "il y a quelqu'un" ? Pas de réponse. La lumière s'en va, mais je n'entends pas de pas. Probablement quelqu'un qui m'éclairait depuis chez lui... Que va-t-il faire maintenant ? J'attends encore. Les aboiements finissent par se calmer, le silence revient. Je travaille sur moi, me dis que ma peur est insensée, que si quelqu'un voulait me faire partir d'ici, il serait déjà venu me voir depuis la demi-heure que je suis ici maintenant. Je décide d'ouvrir très doucement la tente, de m'en extraire, puis de m'éloigner en la tirant avec toutes mes affaires dedans. Je commence par sortir ma tête ; tout semble calme. Les aboiements ressurgissent par intermittences, mais ils ne semblent plus m'être destinés. Les chiens des différentes maisons communiquent simplement. Je sors, tire la tente de quelques mètres, et décide que je resterai là, un peu plus caché derrière quelque buisson. Tant pis si on vient m'emmerder au petit matin. J'ai probablement eu peur pour rien.

     

    Jour 3 : Le stop porte bien son nom

    Réveil aux alentours de 9h, je plie la tente rapidement et pars trouver quelque chose à manger dans le village. Une bonne demi-heure plus tard, je suis posté au même endroit que la veille au soir, à l'entrée de l'autoroute, mitigé entre pessimisme et détermination. Une autre bonne demi-heure plus tard, une voiture s'arrête. "Je vais vers Milan". Ben vas-y sans moi.

    Je ne suis pas de très bonne humeur, et cela ne s'arrange pas. Voir défiler les sièges vides m'énerve. L'autostop, ça devrait fonctionner en deux minutes, partout dans le monde. Je ressasse mes idéaux sur l'espèce humaine, le système qui pousse au non-sens, etc. Progressivement, je me dis qu'il ne sert à rien d'insister, qu'une voiture finira par s'arrêter, et où que son conducteur puisse se rendre, il pourra bien me poser à une gare.

    Après 1h30 de stop, une deuxième personne s'arrête. "Je vais à Milan". Bon, ben emmène-moi à Milan. Tout ça pour ça.

    Milan, c'est la dernière ville que je voulais visiter. C'est la capitale économique de l'Italie, et il n'y a pas grand-chose à y voir à part des immeubles et des enseignes de grandes sociétés. Et puis y aller me fait revenir en arrière. Mais puisque je suis là, je fais exprès de prendre un billet de train pour le milieu d'après-midi, ce qui me laisse le temps d'aller quand même faire un tour. Je n'aurai rien de spécial à en dire, si ce n'est que j'ai mangé de la charcuterie avec du pain dans un petit parc assez calme.

    Au soir, je rejoins Luca à Carpi, près de Bologne. C'est mon deuxième couchsurfer, un grand type un peu rond, gentil, très accueillant. Je ne le savais pas avant de venir, mais Carpi a été le lieu d'un séisme assez puissant en mai dernier (accessoirement le jour de l'anniversaire de Luca, ses 30 ans), il paraît que la presse en a parlé. Certaines maisons sont condamnées, mais Luca m'explique que la ville s'est bien organisée pour réparer les dégâts et reloger les gens, que certaines autres villes sont encore bien plus endommagées plusieurs années après des séismes. Carpi est jolie, aérée, esthétique.

    Le soir, nous mangeons à un festival communiste à Modena, une ville proche. En Italie, dans beaucoup d'endroits, on paie d'abord et ensuite on va chercher ce qu'on a commandé. A ce festival, nous payons à l'entrée du stand en échange d'un ticket, puis nous donnons le ticket à la serveuse. A plusieurs reprises, on m'a expliqué que les Italiens s'organisent ainsi parce qu'ils ne font pas confiance aux gens (c'est plus sûr de les faire payer d'abord). Sympathique. Je remarquerai le même fonctionnement dans un bar puis dans une glacerie.

    Un ami de Luca arrive. Je me rends vite compte que le personnage est particulier. Il ne parle quasiment que de femmes, qu'il appelle "pussydogs" (en référence à une expression italienne, paraît-il). Quand je lui dis que je suis français, sa première réaction est de m'exposer ses exploits avec une Française lorsqu'il était en Finlande... Il est malgré tout sympathique, je ris. Régulièrement, il prend une posture de gorille en recherche de nourriture, le dos cambré, la tête haute, les bras ballants, et, d'une démarche balancée, il fait un petit tour de quelques mètres, scrutant les horizons en quête de pussydogs.

    La soirée ne démarre pas vraiment, la musique nous laisse perplexes et je suis fatigué. Nous rentrons.

     

    Jour 4 : Mouais

    Luca me fait manger local, et c'est très bon. Je bois du Lambrusco, une espèce de vin rouge pétillant typique du coin, sympa.

    En milieu d'après-midi, je prends le train pour Borgo San Lorenzo, près de Florence. Niccolo me reçoit. Il habite en marge de la ville, dans la campagne, j'apprécie l'endroit. Sa maison est grande et il me fait rapidement me sentir comme chez moi. En dehors de ça, je ne saurais pas vraiment l'expliquer, c'est quelqu'un de sympa, mais je n'accroche pas spécialement avec lui. Le soir, nous allons dans le genre d'endroits que je n'aime pas, un bar avec de la musique club et des gens hautains. Niccolo et ses amis eux-mêmes semblent s'ennuyer, alors nous partons assez tôt.

     

    Jour 5 : L'Italie, c'est mieux dans le sud

    Tout le monde me le dit, l'Italie du sud est bien plus intéressante. En arrivant à Pescara, je ne suis pas encore réellement dans le sud, mais disons que je quitte nettement le nord. Et ça se sent. Pier-Luigi vient me chercher à la gare, nous allons chez sa copine, Pamela, qui a une colocataire, Carmen. Nous mangeons tous les quatre, dans une ambiance rieuse, avec la curiosité des rencontres et du vin rouge. Nous décidons ensuite de sortir et d'improviser une petite soirée dans les environs. Nous passons dans deux petits bars incroyablement pas chers, je bois notamment une Piña Colada pour 2€. Ils me proposent déjà de rester un jour de plus à Pescara, et ça me tente, alors j'accepte. Puis Carmen parle d'un nouveau bar que des amis à elle viennent d'ouvrir et où la musique est orientée drum&bass. L'idée plaît à tout le monde, alors nous nous y rendons.

    Ici, ça sent l'inexpérience et l'organisation bancale, mais c'est marrant. Leur musique ne ressemble pas vraiment à de la drum&bass, alors je propose le dubstep que j'ai sur ma clé USB. Ils ont l'air contents. A partir de là, le trio qui m'accueille et moi-même animons littéralement le bar, dansant énergiquement et buvant quasiment gratuitement. Certains regards nous fixent, intrigués, certaines personnes dansent à leur tour.

    Nous rentrons tard et mangeons du raisin avec du fromage. Je ne sais pas si c'est un mélange habituel d'ici ou une idée de mec bourré, mais je m'en fous, j'ai faim.

    à suivre...

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  • Commentaires

    1
    Anoula
    Jeudi 20 Septembre 2012 à 18:17

    dis donc ça fait rêver moyen !!! C est curieux, on aurait pu croire que l on était super proche des italiens au niveau culturel et humain et en fait on est bien plus proches de nos amis grecs !!,,,,,que j embrasse !!!

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